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Claude Andral, Artiste peintre

 

Dessin, couleur, modelage, anatomie, géométrie, perspective, lettre et graphisme, histoire de l’art, etc…on avait tout excellemment appris et des praticiens les plus renommés de leur temps,  en sortant de « l’école des Arts Appliqués de Paris Â» en  1948…

Tout, sauf peindre !

 

Heureusement, c’était mon terreau natal. Chez mon grand père, j’avais sauté à prout- cadet sur le pantalon taché du rapin disciple de Signac qui avait initié mon père à la barbouille. 

 

J’ai su de papa au chevalet ou sur le motif, poser la touche impressionniste et pleine pâte,

 

Cela me semblait si facile que c’est davantage le dessin qui m’a intéressé. J’aurais pu  devenir sculpteur, j’ai même été admis pour çà à l’école Boulle… Aujourd’hui je sais que c’est la lumière qui révèle la forme (et la couleur) et que peinture, sculpture et gravure confondues, tout est maitrise de la lumière… de la seule lumière et qu’importent les moyens. Pour la peinture ou pour le papier peint ; pour l’esthète comme pour le béotien !

 

 

Pratiquer l’huile par glacis à l’ancienne, ainsi que je m’y suis essayé pour me remettre à niveau, m’a ouvert des horizons sur une utilisation inhabituelle des médiums modernes.

 

J’ai dit ailleurs avoir dû prendre ma mère à charge et renoncer à peindre à l’huile comme mon père avant moi, pour ne pas en supporter l’odeur, prétendait-elle. (tyrannie plutôt).

 

J’ai alors beaucoup travaillé sur papiers teintés, aux encres ou aux pastels apportant la lumière par des blancs avant toutes choses, puis à les moduler en même temps que les fonds.

 

Quand j’ai pu reprendre la peinture, je n’ai plus supporté les blancs d’enduction des toiles du commerce, alors je les ai retournées ; ni me satisfaire de la matière glaireuse des acryliques en tubes. Par contre, les pâtes modelables m’ont vite séduit ainsi que l’inclusion possible d’autres matériaux. J’incorpore souvent un objet véritable pour valoir de "piège à regard". 

 

 

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