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Sa cuisine

Claude Andral, Artiste peintre

Ce qui a été fait sans le temps n’est pas retenu par lui ( Paul Valéry )

... Et vous mettez combien de temps pour faire çà ?

Me demande-t-on souvent… Comme Brassens et Molière, je réponds :   

le temps ne fait rien à l’affaire…  Rapides ou lents, les chefs d’œuvres et les croutes se ressemblent. C’est la toile s’élaborant qui en décide !

... Et comment faîtes-vous ?

C’est la question suivante quand on l’ose…Je n’ai pas de secret.

 

En quelques mots… Je ne peint que lorsque cela devient nécessité, une toile à la fois, longuement maturée pour en être pénétré.

La commencer, est un rituel de lion en cage où l’ordre de l’esprit sur l’émotion, me fait bouger de place tout ce qui peut me servir, durant des jours parfois.

Avec l’expérience, j’ai pu assumer le risque de l’improvisation directe sur la toile de lin juste encollée, qui ne me permettra aucun repentir notoire… C’est peindre sans filet ! Mais ce me semble préférable pour donner la vie, à la reprise en seconde main d ‘études préalables. Cela exige que je dispose d’une vision intérieure, suffisamment construite,  ce qui ne veut pas dire qu’elle sera définitive…il se passe tant de choses au fur et à mesure que le tableau prend vie, que l’on doit accepter que ce soit lui qui asservisse le  peintre.

Dans ma cuisine les ingrédient sont de l’eau, des encres acryliques utilisées comme de l’aquarelle, préservant la toile brute comme tonalité moyenne, tel qu’on le ferait des blancs sur du papier. Ici les apport de blanc sont apportés par des pâtes acryliques modelables de propriétés diverses et comme en cuisine, la bonne, est affaire de tour de main…

 

Ce que démontre ce diaporama :

 

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